lundi 11 décembre 2017

Patagonie 1 : El calafate; Perito moreno et Torres del Paine (Chili)

Lundi 4 décembre
Après une nuit fastidieuse (arrivé en taxi à l’aéroport, mon vol n’était qu’à 5h30 du matin.
J’ai dormi 2h sur un banc, ou assise à lire,  et le reste du temps j’étais debout car les seules prises étaient au dessus d’un comptoir. J’ai eu le temps de terminer l’article sur Buenos Aires, de trier mes photos ect

Le survol de la région d’El Calafate laisse entrevoir de superbes paysages et lorsqu’on atteri, c’est déjà magnifique.



Une vingtaine de minutes de bus (il se réserve très facilement à l’aéroport – 160pesos)  et nous voila au cœur d’El Calafate. Le chauffeur dépose chaque passager devant son hébergement, c’est bien pratique.

Je laisse mon gros sac à la consigne de l’auberge car il est 10h et mon check-in n’est qu’à 14h. Je planifie les 4 jours à venir et book les bus auprès de l’accueil. C’est le même tarif que si j’allais au terminal et en plus on vient nous chercher sur le seuil. Par contre, faut payer en cash donc je vais dans le centre pour faire un retrait et j’en profite pour visiter la ville , qui se résume (presque) à une grande avenue bordées de resto et d’agences (pour réserver des excursions et trek).


C’est coloré, animé, ca me fait penser à une station de ski.

 



En revenant, je fais quelques courses pour me cuisiner un plat pour les 2 jours à venir. A Buenos Aires mes repas ont été sommaires et chaotiques, je reprends les choses en main pour me faire des repas sains.
 J’ai été surprise d’ailleurs de voir que les gens, même de passage (mais on l’est tous) se cuisinent vraiment des repas comme à la maison. Une jeune fille avait fait des croissants au jambon, une vieille dame asiatique mijotait une soupe de poulet aux champignons noirs. Je me rends compte que les voyage au long court, il y a ce besoin de se recréer une routine, un quotidien « classique » au cœur de la vie nomade. (et puis manger en extérieur tout le temps c’est cher et ca fait prendre du poids.😋)
Moi ce sera juste des spaghetti au poivron et courgette. J’en ai fait pour 3 repas que je met au frigo avec une étiquette à mon nom, idem pour les sandwich pour l’expédition du lendemain.

14h, je prends possession des clefs.
La chambre est en apparence mieux que celle de BA car il y a des toilettes sdb. Mais là aussi … point de verrou, c’est une habitude faut croire.
Le gros point négatif, c’est qu il n’y a que 2 prises (pour 4 lits). Je chargerai mon téléphone à fond le soir dans la salle commune.
Je m’installe un peu, appel mon chéri et pars en balade.
Il y a certes la réserve écologique Laguna Nimez, mais j’ai lu que c’était surtout pour les passionnés d’oiseaux, 150 pesos. Et qu’il suffisait de longer la route pour accéder au Lago Argentino.

Je marche donc 40min, un peu en dehors des sentiers battus, c’est nettement plus «  sauvage ».
J’adore la diversité des paysages.
La montagne enneigée derrière moi, la végétation brousailleuse qui borde le lac, à ma droite c’est plus aride et rocheux


 et au bout de l’avenue, je suis subjuguée par la vue.
Une plage et cette étendue d’eau aux nuances de bleus si envoutante …



Sublime.

Et j’ai eu la chance qu’un « gaucho » passe par là, lui aussi venu admirer le paysage.



Je rentre en me protégeant du vent, puis je me pose dans la salle commune pour ma petite routine écriture et réseaux sociaux.
Repas spaghetti. Dodo à 22h. Dans ma chambre, un gars de 45 ans et un couple de français.

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Mardi 5 decembre

Petit déjeuner conséquent puis je prends le bus, direction Perito Moreno, à 1h de là. Je sympathise avec deux françaises, Catherine et Mélanie, du coup on fait la visite ensemble.
Le site est très bien organisé, avec un système de passerelles qui tournent autour du glacier, qui montent et qui descendent pour avoir un maximum de points de vue.
Les paysages sont magnifiques, sublimes :


Mes photos préférées :
 
 




Comme on a pas fait le tour en bateau, sur la première partie de la visite on a très peu eu de touristes.
Ce qui était impressionnant, outre la vue, ce sont les craquementdu glacier, parfois dans un bruit de tonnerre.
 Parfois, des éboulis ou des morceaux entiers qui se détachent et dérivent :


On rentre vers 16h, le temps de me doucher, réserver l'hébergement pour le lendemain, appeler mon chéri, me préparer et je ressors pour aller au resto avec les filles :


Je reviens à 23h30. Deux jeunes femmes sont en train de s’installer dans la chambre. Je m'endors assez vite et heureusement car une courte nuit m'attends.


Mercredi 6 décembre
Aujourd'hui, direction Chili !
Lever 4, petit dej à 5h30 (normalement c'était 6h30 mais l’auberge l'a avancé pour moi) et départ a 6h. S'en suis 6h de bus dont 1h de passage à la frontière, très fastidieux car ils scannent tous les sacs. Arrivée à Puerto Natales, je m'installe à l'auberge, vais retirer de l'argent, faire des courses



Et réserver l'excursion du lendemain pour le parc Torres del Paine ainsi que mon bus retour pour El Calafate le surlendemain.
Je déjeune à 16h, puis balade au bord de la mer :
Je visite rapidement la ville, qui manque de charme.

Mon petit rituel écriture/réseau sociaux et je m'endors vers 22h.


Jeudi 7 décembre
A cause du groupe de touristes japonais, à qui on a alloué le départ à 7h30 (retour prévu a 19h) je ne pars qu’a 8h45.
Je suis dans un groupe de 20, toute nationalité confondue.
Le parc est à 90km, le guide parle au micro pour expliquer diverses choses mais comme son accent anglais est plus que moyen et avec le bruit de la route …bref, je ne comprends pas tout.
Quelques pauses photos et ce n'est qu'à midi qu’on arrive à l'entrée du parc. Je m'en doutais mais ce n'est définitivement pas une formule qui me convient. Si encore on était arrivé dès 9h, ca aurait pu valoir le coup (et encore)  mais là c'était franchement décevant.


Du bus, des arrêts de 10 minutes pas plus.
Heureusement à la fin, on a eu 1h de quartier libre pour aller voir le Lago Grey et son petit glacier.
Les paysages n'en étaient pas moins magnifiques :










  • Conseil : pourquoi un tour de ce genre mais à compléter le jour d'après par un vrai trek ou une rando libre. Le billet est valable 2 ou 3 jours. Quitte à réserver un camping.


Tout cela me fait rentrer à 19h. Je me prépare à manger : poêlée de 3 tomates, 1 poivron, 1 piment et des tranches de salami. Pas celui rose fluo que l'on trouve en France, mais un en forme de saucisson.
Dodo a 22h.

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Vendredi 8 décembre
La gérante de l'auberge nous emmène dans son van pour nous déposer au terminal. Le bus démarre à 9h. Passage de la frontière chilienne toujours aussi long et usant. Attendre, entassé, stresser parcequ' on a un sandwich avec des légumes et de la charcuterie (interdit ! forbidden ! not allowed !)… mais comme ici il n'y a pas de scan, ca se tente. Avec succès.

6h de bus. Entourée de Japonais et d’Israéliens qui vont aussi à El Chalten. Ca me stresse un peu car je me dis que s'ils passent avant moi au guichet, je risque de ne plus avoir de place. Comme j'ai déjà réservé mon auberge pour  le vendredi soir à El Chalten, il me faut un bus !
Donc je sors du bus dans les premières et vais au stand de la compagnie dont je sais qu'ils ont un départ a 16h30. Ou 19h.

j'arrive a 19h a El Chalten, l'auberge ( « La Comarca »)… ma foi, l’image qu'on se fait d'une AdJ. En bordel partout, portes ouvertes (on ne m'a même pas donné de clefs), du bruit…
Trois nuits ici ! Et … wi fi tout pourri, mais apparemment c'est commun a toute la ville.


Pour connaitre à l'avance les horaires de bus : plataforma10
Mais  je n'ai jamais réussi à réserver en ligne.

l interdiction d' importer des aliments végétaux ou animaux d'un pays a l autre, c'est pour éviter la propagation de bactéries / larves qui sont néfastes pour l'écosystème.

Pour réserver mes logements le jour pour le lendemain, j'utilise Hostelword. J'ai télechargé l'appli, super pratique.

Je commence à fatiguer de changer ainsi de lieux très souvent. Demain, pas d'activité prévue. Course, prépa excursion des 2 jours a venir, lessive, visite de la ville. Fatiguée aussi du côté tourisme backpack de masse, surtout dans le sud où tout est payant. J'espère que ca s'améliorera en montant au nord car là, ca manque d'authenticité. C'est peut-étre aussi à moi de sortir des sentiers battus, mais ce n'est pas evident. Je pense à un workaway (mais pitié ! Pas pour bosser dans une auberge !) pour mon arrivée à Bariloche la semaine prochaine.










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